Publié dans Société

Environnement, désertification et sécheresse - Forte mobilisation dans l’Atsimo-Andrefana !

Publié le jeudi, 13 juin 2024

Toliara accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée mondiale de l’environnement, jumelée avec la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Ces journées sont habituellement célébrées respectivement le 5 et le 17 juin, mais Madagascar les a jointes en un évènement et de multiples activités dans la Capitale de la Région d’Atsimo-Andrefana, du 13 au 17 juin. Une forte mobilisation qui vise à souligner l’importance du questionnement et des solutions face aux problèmes liés à la désertification et la sécheresse, lesquelles pèsent sur le présent et l’avenir de toute la population.

En fait, Madagascar figure parmi les pays qui subissent l'effet néfaste du changement climatique. Treize Régions de la Grande île sont déjà touchées par la désertification. Celle d’Atsimo-Andrefana n’échappe pas à ce fléau. Ce dernier s’intensifie à cause de la déforestation, la culture sur brûlis ou encore l’exploitation abusive et illicite des ressources naturelles. Par conséquent, les inondations s’aggravent et entraînent la formation des dunes. A cela s’ajoute la salinisation du sol, impactant sur la qualité de l’eau. Les terres cultivables se défertilisent, ce qui aggrave la pauvreté et favorise l’exode urbaine. 

« Mionjo » en action

« Nous sommes une génération réparatrice et nous devons montrer cela à travers les actions (…) La protection de l’environnement requiert une grande responsabilité », affirme Andonirina Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), lors de ses allocutions. Le gouverneur de la Région d’Atsimo Andrefana, docteur Tovondrainy Ranoëlson Edally, a quant à lui exprimé sa volonté de devenir une référence nationale dans cette lutte contre la désertification. D’ailleurs, de multiples activités de lutte y sont menées ces derniers temps.

Par ailleurs, le projet présidentiel « Mionjo », financé par la Banque mondiale, ainsi que le projet « Tefiala » ont remis des matériels ainsi que des appuis institutionnels et financiers pour le MEDD, faisant suite à l’appel à l’action lancé par ce ministère.  Les dons se composent de matériels roulants, à savoir des voitures 4 x4 stations wagon pour le ministère central, dix moto Honda 150 cm3 et trois voitures pour les Directions régionales de l’Environnement et du Développement durable d’Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana. Les donations comprennent également des matériels informatiques et des équipements de lutte contre le feu. 10 cantonnements, 30 Communes et 150 comités de lutte contre le feu figurent aussi parmi les bénéficiaires.

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Fêtons !
    Célébrons dans la liesse et avec faste le 64ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Tout le monde, tous les Malagasy sans exception, du Nord au Sud et de l’Est à Ouest, fêtons ensemble notre souveraineté retrouvée. Après avoir été sous le joug de la colonisation, que nos aïeux ont subi sinon enduré dans l’âme et dans la chaire durant les soixante-quatre années de calvaire voire plus, la Grande île recouvre sa liberté à diriger ses propres affaires, à gérer son avenir. Certains observateurs avisés, certains historiens non inféodés à l’idéologie colonialiste déplorent qu’il ne s’agisse que d’une parodie d’indépendance et une farce de souveraineté. Le passage du régime colonial à la République malagasy ne fut qu’une façade. Le vrai pouvoir appartiendrait toujours à la France. C’est l’Elysée qui commande. Antananarivo ne serait que la « voix de son maître ! ». Dans la réalité des faits, ils ne…

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